Le théâtre d'ombres traditionnel en Chine
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Le théâtre d’ombres a des origines qui se perdent dans la nuit des temps. La tradition fait de la Chine son lieu de naissance (les fameuses « ombres chinoises »), mais certains auteurs situent ses origines en Inde. De là, il aurait gagné le Moyen puis le Proche Orient. Utilisé d’abord à des fins religieuses et d’exorcisme, il est ensuite devenu une forme particulièrement séduisante de spectacle populaire, mettant en scène des mythes et légendes. La tradition est toujours vivante en Asie, en Grèce et en Turquie.
C’est au 18ème siècle que l’Europe découvrit le théâtre d’ombres par ce qu’en rapporta un missionnaire revenant de Chine. En France, ce genre théâtral connut un grand succès avec Séraphin (1747-1800) et son théâtre de silhouettes.
Sergio Leone raconte cette épopée américaine qui couvre 40 ans de la vie d’un truand (Robert De Niro). Le film commence et s’achève dans une fumerie d’opium du quartier chinois de New York où est donné un spectacle d’ombres traditionnel. L’atmosphère du théâtre chinois suggère un jeu subtil entre réalité et fiction et nous plonge dans une réflexion sur le passé, la nostalgie. Un chef-d’œuvre cinématographique.
Après avoir perdu au jeu tous ses biens, un jeune homme, Fugui, doit trouver de quoi vivre. Il se voit offrir l’opportunité de reprendre une troupe de théâtre d’ombres. Récompensé au Festival de Cannes en 1994.
Un conte initiatique qui raconte l’histoire d’un jeune cosaque Dimitri (Alexei Chadov) qui décide en 1889 de traverser la Russie à cheval d’est en ouest, pour aller demander une audience au Tsar à St Petersbourg. Sur son chemin, il fait la rencontre d’un illusionniste et montreur d’ombres français interprété par Jacques Gamblin…
Apparu dans les années 20 en Allemagne, c’est un genre d’animation qui utilise la technique des ombres chinoises. Il s’agit du même principe que l’on utilise dans la réalisation de dessins animés, mais avec des silhouettes d’ombres et du papier découpé.
C’est l’un des tout premier long métrage d’animation de l’histoire du cinéma. Entièrement conçu de silhouettes de papier découpé, c’est un véritable chef-d’œuvre d’enchantement.
– Ombres et silhouettes. Hetty Paërl / Jack Botermans / Pieter van Delft. Chêne Hachette.
– Le théâtre d’ombres chinois. Liu Jilin. Aurore.
– Le théâtre d’ombres, tradition et modernité. Stathis Damianakos. L’Harmattan.
– Théâtre d’ombres. Claudie Marescot. Fleurus.
– Karagöz, théâtre d’ombres turc. Metin And. Editions Dost.
– Marionnettes et ombres d’Asie. Le Louvre des Antiquaires.
– Théâtre d’ombres. Elisabeth Coleman. Dessain et Tolra.
– Karagöz, Metin And. Ankara. 1975.
– Shadow theater, Blackham Olive, London 1960.
– Chinese shadow theater libretti. Sven Broman. White Orchid Books.
– Shadows of life : Nang Talung. Sven Broman. 1996.
– On Thrones of Gold. Brandon J R. 1993.
– Javanese shadow puppets. Keeler Ward. Oxford University Press. 1992.
– Chinesische Schatten. Rainald Simon. Deutscher Kunstverlag.